Comme chacun le sait, l’adolescence est la période de la vie qui va de la puberté à… À quoi au juste ? Certains disent que ça se finit avec la majorité, ou quand on commence à travailler. Pour certains, elle ne finit jamais. C’est le moment de tous les possibles, mais aussi, parfois, de tous les extrêmes.

Dans la plupart des cas, l’adolescence est une période relativement calme, avec parfois des “crises” qui rappellent aux parents (et aux enseignants) “qu’il se passe quelque chose”. Contrairement à l’image souvent véhiculée par les médias, les adolescents sont globalement assez heureux. Ils tentent tant bien que mal de s’adapter à leur corps en changement, font de nouvelles rencontres, tombent amoureux une fois pour toute ou une fois par semaine, un peu, beaucoup, passionnément ou à la folie, font des plans sur la comète, et, surtout, tentent d’éprouver leurs propres limites.

Psychologiquement, c’est tout ça, l’adolescence… L’enjeu principal de cette période est de trouver un équilibre entre “appartenir” (à son groupe d’amis, à sa famille, à son club de sport,…) et savoir qui on est, pour devenir à la fois autonome et indépendant. Cette recherche peut parfois s’émailler de certaines souffrances : déprime, voir dépression, l’humeur changeante, l’apparition de comportements extrêmes, voire dangereux. Différentes problématiques peuvent voir le jour : délinquance, dépendances à des substances ou aux jeux vidéo, angoisses, dépressions, troubles alimentaires, troubles du sommeil, comportements autodestructeurs sont autant de signaux d’alarmes qu’il ne faut pas négliger.

Consulter un psychologue quand on est adolescent, ou permettre à son adolescent de le faire, c’est lui donner un espace pour se penser, envisager comment grandir et comment trouver ses marques. C’est lui donner le temps du choix dans son développement, mais aussi prévenir ou résorber les dégâts, pas encore irrémédiables.