Auto-hypnose et confinement… pour la gestion du stress et de l’anxiété

En cette période de confinement, toutes et tous, nous pouvons manifester des signes de stress et d’anxiété, soit parce que nous sommes inquiets de la situation actuelle (et les médias de toutes sortes nous abreuvent d’informations anxiogènes), soit en raison des conséquences de ce confinement, qui peut peser sur chacun d’entre nous, quelle que soit sa situation.

Mais même hors de cette situation, nous sommes confrontés à toute une série d’évènements du quotidien qui amènent leur lot de stress et, par là, de sources d’anxiété. Bien qu’apprendre à agir sur les sources de notre stress quotidien reste la meilleure stratégie pour nous sentir au mieux dans notre vie, nous sommes parfois, de façon temporaire ou permanente, dans l’incapacité de modifier nos conditions de vie. De cette façon, nous n’avons pas la capacité d’introduire des changements autour de nous, de façon pérenne.

Dans ces conditions, il nous reste la possibilité de développer des stratégies de gestion de nos anxiétés au départ de nos ressources internes, souvent plus nombreuses qu’on ne le croit. De nombreuses méthodes nous le permettent, et ont été popularisées, et scientifiquement validées, ces dernières années. Je m’arrêterai ici sur celle que j’utilise le plus avec mes patients, l’(auto)hypnose.

Qu’est-ce que l’hypnose ?

L’hypnose est, d’abord et avant tout, un état neurologique naturel… Je m’explique : nous connaissons toutes et tous, au cours de notre vie, et même au cours d’une même journée, différents « états de conscience » (éveil, sommeil, grands moments de concentration, distraction, … jusqu’au coma, dans certains cas). Ces différents états de conscience sont gérés par notre cerveau qui va adopter l’un ou l’autre, en fonction de différents facteurs internes (par exemple, notre état de santé, notre fatigue, ou notre alimentation) ou externes (une tâche à réaliser, un élément « distracteur », …). Ce qu’on appelle l’hypnose est un de ces nombreux états durant lequel notre cerveau va mobiliser toutes ses ressources attentionnelles sur un objet et, simultanément, se dissocier du reste. Sans que nous l’identifions comme tel, nous adoptons parfois de façon spontanée cet état hypnotique (comme quand nous faisons notre liste de courses en conduisant, en « pilote automatique », ou bien quand notre ado ne nous répond pas quand nous l’appelons, il est souvent en état hypnotique).

Bien utilisé, et de façon délibérée, cet état nous permet de mobiliser des ressources que nous avons en nous, comme une meilleure concentration ou encore la capacité de nous « dissocier » (nous éloigner mentalement) de quelque chose qui nous met en difficulté. En fait, globalement, il nous permet de reprendre du contrôle sur des processus mentaux qui se déroulement en-dehors du champ de notre conscience.

Comment se déroule un travail avec l’hypnose ?

D’abord, il faut bien comprendre cette phrase du père de l’hypnose thérapeutique contemporaine :

« Il n’est de vraie forme d’hypnose que l’autohypnose ».

Milton H. Erickson, M.D.

En effet, tout praticien de l’hypnose n’a strictement aucun pouvoir magique. Puisque l’hypnose est un processus naturel présent en chacun de nous, le rôle du praticien consiste à créer avec vous un contexte qui va vous aider à utiliser cet état de façon délibérée, à votre plus grand bénéfice.

Très concrètement, ma méthode se déroule en trois temps :

  1. L’analyse de la demande : à la première séance, je fais le point avec vous sur votre demande et le contexte que vous vivez, afin d’identifier au mieux comment l’outil hypnotique peut vous aider. Juste après, je vous propose un premier exercice, basique, qui me permet d’observer comment vous réagissez à l’hypnose, et donc à identifier le « meilleur chemin » pour vous guider. Ce travail prend une à deux séances, maximum.
  2. L’apprentissage de l’autohypnose : ensuite, souvent à partir de la deuxième séance, je vous accompagne dans des exercices qui vous permettent de trouver le meilleur chemin vers l’autohypnose. Le plus souvent, je crée avec vous un « lieu de sécurité », c’est-à-dire une image mentale sur laquelle vous appuyez pour entrer par vous-même en autohypnose. Je peux aussi vous enregistrer un exercice personnalisé, pour vous entrainer entre deux séances.
  3. L’application de l’autohypnose : enfin, un peu plus tard dans le travail (selon le rythme de chacun(e)), je vous guide vers des applications de l’autohypnose qui vont spécifiquement rencontrer votre demande.

Vous pensez que l’hypnose peut vous aider ?

Si vous pensez que l’autohypnose peut vous aider, par rapport à une difficulté que vous rencontrez, nous pouvons en discuter ensemble.

En cette période particulière de confinement, l’hypnose peut être un outil puissant qui peut vous aider à dépasser des états internes désagréables ou handicapants, en vous redonnant le contrôle sur ce que vous ressentez. Dûment formé au sein de l’Institut Milton H. Erickson de Liège, et comme psychologue clinicien agréé, je suis tout à fait en mesure de vous accompagner de cette façon. La période de confinement faisant, je vous propose de réaliser ce travail par vidéoconférence. Ce moyen de communication est tout à fait adapté à la pratique de l’hypnose, raison pour laquelle je le réalise régulièrement depuis le début de la crise sanitaire qui nous occupe. Pour cela, je vous invite à prendre connaissance de ma page sur la vidéoconférence (en cliquant ici).

Il vous reste des questions ?

Si c’est le cas, vous pouvez me laisser un commentaire ci-après, et je tâcherai de vous répondre dans les plus brefs délais. Sinon, n’hésitez pas à m’envoyer un email.