Tout comme le couple, la famille ne se laisse pas facilement enfermer dans une définition. Là où, il y a encore quelques décennies, la famille traditionnelle (papa, maman et les enfants) était la règle, force est de constater qu’aujourd’hui la famille est plurielle : traditionnelle, recomposée, multiculturelle, adoptive, homoparentale,… bref, à géométrie variable.

Une famille, c’est surtout une histoire complexe : deux personnes (ou plus parfois), elles-mêmes issues d’une famille particulière, qui décident d’un projet familial. Ce projet, qui démarre avec le désir et l’arrivée d’un enfant, va connaitre des rebondissements : les aléas de l’enfance et la puberté, l’adolescence et le départ des enfants quand ils sont grands, le décès des grands-parents,… sans compter les événements inattendus, tels que la maladie et/ou un décès, la perte d’un emploi, les conflits, une pathologie mentale ou physique… Donc autant de possibilités de voir apparaître chez un des membres ou chez l’ensemble de la famille, une forme de souffrance.

Etant psychologue systémicien, j’ai à cœur de recevoir toute demande qui met en jeux la famille. Je suis attentif à laisser une place et écouter chacun dans ce qu’il vit de la famille, à donner la parole à cette histoire particulière que tous les membres de la famille contribuent à construire, afin d’en dégager l’ambiance, les règles (dites et mises en acte), mais aussi les croyances et les loyautés qui la parcourent, ceci afin de dégager de nouvelles ressources pour continuer à vivre ensemble, dans de meilleures conditions.